La méthode scientifique est pluraliste (1). Après mes études universitaires, j’ai travaillé pendant plusieurs années à l’INRA comme chercheur. J’ai alors été témoin de multiples discussions scientifiques qui se déroulaient de façon cordiale malgré les désaccords entre les scientifiques et leurs propres remises en question quant à leurs positions. Un scientifique devrait toujours douter et se refuser à imposer par la force son avis. Aujourd’hui, on constate l’inverse. Pour l’illustrer, il suffit d’évoquer l’acharnement de la plupart des chercheurs parisiens contre de grands scientifiques de province, à l’instar du professeur Didier Raoult.
Selon Nicolas Balthasar, la thèse de l’unité ne se conforme ni à la nature de l’esprit actuel ni aux résultats de l’expérience que nous vivons avec l’actuelle crise sanitaire. Jamais le complexe n’a pu recevoir une explication unilatérale (2).
L’effet et l’application se sont généralisés sur le monde, presque partout !
En France, les autorités gouvernementales tentent de forcer le peuple à respecter les décisions de deux conseils en les mettant devant le fait accompli. Le premier est le conseil scientifique Covid-19 qui est chargé de l’aiguillage de la décision publique pour lutter contre la pandémie. Le deuxième est le Conseil de défense et de sécurité nationale. Les travaux de ces deux conseils sont très discutés par les Français en raison de leur forme et de leurs décisions. On reproche au premier d’être trop loin de la réalité du pays, de la vie des Français. Au second, on le soupçonne d’être anticonstitutionnel et surtout d’être constitué de militaires et d’un nombre écrasant d’hommes, la seule femme de ce conseil étant Florence Parly, la ministre de la Défense.
Comme tout le monde, je cherche la vérité.
J’ai besoin de réponses claires quant aux propos de Didier Raoult face aux députés dans le cadre de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale ; propos qu’il a réitéré le 17 novembre dernier dans une vidéo diffusée sur YouTube (3).
« … Je ne sais pas si ça fera partie de votre enquête parlementaire. Je vous recommande de faire une véritable enquête sur Gilead et le remdesivir. Si vous regardez la structure de Gilead, vous comprendrez que c’est quelque chose qui fonctionne avec très peu de produits, très peu de personnel, et qui a une influence considérable. L’essentiel de sa stratégie est basé sur l’influence. Moi, je vous le rappelle, quand j’ai commencé à parler pour la première fois de la chloroquine, il y a quelqu’un qui m’a menacé à plusieurs reprises, de manière anonyme. J’ai porté plainte et j’ai fini par trouver que c’était celui qui avait reçu le plus d’argent de Gilead depuis six ans quand même. Donc, si vous voulez, j’ai une expérience personnelle de fonctionnements qui ne me paraissent pas normaux. Peut-être que c’est une coïncidence. Mais ce n’est pas sûr, parce qu’il m’interdisait de parler de la chloroquine. J’ai les mails, j’ai porté plainte officiellement à la police, on sait qui c’est. Donc, le niveau de problème là est un niveau de problème sur lequel je vous suggère d’être attentif. Ce n’est pas compliqué de regarder encore une fois qui a des conflits d’intérêts. Vous regardez le listing, vous regardez le listing chez les infectiologues. On a même publié un article là-dessus, pour dire : ‘écoutez, il y a les deux tiers‘, et l’on a même fait un article malicieux en regardant les gens qui s’étaient exprimé dans la presse pour ou contre la chloroquine et l’on a matché ça avec les sommes d’argent qu’ils avaient reçues de Gilead et c’est parfaitement matché. Alors, je ne dis pas que la causalité et la corrélation sont deux choses différentes. Donc, je ne dis pas qu’il y a une causalité, mais une coïncidence au sens étymologique. Donc, c’est la même incidence d’être contre la chloroquine et de recevoir de l’argent de Gilead. Je vous suggère très fortement de vous poser la question de savoir le niveau d’influence d’une seule compagnie sur le fonctionnement qui, à mon sens, inclut des choses qui sont bien au-delà de celle du médiator. Donc, vous le savez quand même, ça existait déjà pour cet enjeu, ça a pris une ampleur, des rapports s’étaient développés entre ce groupe acting et Gilead pour la tentative d’utiliser le remdesivir qui a été un échec pour Ebola. Ça n’a pas marché, mais ce groupe s’était déjà formé autour de ça. Donc, il y a des liens multiples. Et j’ai été surpris de voir que le directeur de Gilead, devant le président de la République et devant le ministre, tutoyer celui qui était en charge des essais thérapeutiques en France pour le Covid-19. Vous savez, je n’ai pas l’habitude de me faire tutoyer par le directeur de l’industrie pharmaceutique. S’il le faisait, je répondrais en le vouvoyant. Pour vous dire la vérité, je ne sais même pas si ce sont des liens d’intérêts, je ne vous dis pas que les gens ont été achetés pour ça. Les gens créent un écosystème qui, encore une fois, est un écosystème favorable dans lequel la vision qu’on a du monde est différente. Je pense que ces relations de familiarité ou ces voyages ensemble amènent à une vision et à un écosystème qui est d’une nature à permettre à changer le jugement des choses. Je crois ça, et je n’ai pas d’exemples contraires. J’ai vu ça à mon époque, quand j’étais jeune, avec les antibiotiques. Donc, je me rappelle, j’ai décidé de ne plus faire ça du tout parce qu’il y avait une croisière qui avait été organisée par un médicament qui a disparu, la peflacine, où il y avait 700 médecins qui y avaient été invités. Et vous savez que les premières règles sur la déclaration obligatoire des liens d’intérêts ont été faites après que Merck ait invité tous les médecins de France à aller en Chine pour des congrès factices. » (4)
J’apprécie aussi les grands chercheurs français comme la Dre Alexandra Henrion-Caude, les professeurs Philippe Parola, Jean-François Toussaint et Christian Perronne qui refusent ouvertement l’autocratisme du gouvernement dans la gestion de l’épidémie. Enfin, nous observons aussi que le gouvernement n’hésite pas à profiter de la situation pour faire passer des lois antidémocratiques.
… Voilà, les nouvelles viennent de tomber alors que j’étais en train de terminer mon article :
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé qu’il n’y a aucune preuve que le remdesivir, l’antiviral utilisé dans le traitement du nouveau coronavirus, aide les patients atteints de la Covid-19 à survivre et à répondre à leurs besoins respiratoires alors que le prix du flacon s’élève à 390 dollars aux États-Unis. Pour les patients étant couverts par une assurance privée, le coût du médicament, pour un traitement d’une semaine, s’élève à 3 120 dollars…
Regardons maintenant les stocks de remdesivir en France !
Finalement, une question me vient à l’esprit. Les sociétés pharmaceutiques gèrent-elles actuellement la pandémie mondiale ?
Dr. Hüseyin Latif, directeur de publication
1. https://philosciences.com/290-pluralisme-dans-les-sciences (18 novembre 2020).
2. J. H. Rosny aîné, Les Sciences et le pluralisme, Nouvelle édit. Paris, Alcan, 1930 ; in-12, XIV-220, pp. 12 fr. https://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1931_num_33_31_2628_t1_0406_0000_2 (18 novembre 2020).
3. https://youtu.be/hxrMT6NhlpQ (18 novembre 2020).
4. Dr Raoult à l’Assemblée nationale, le 24 juin 2020.
European glory, and even after
new texts were rewritten
Thank you!!1
By the end of the 15th century, 35
Since manuscripts are subject to deterioration
number of surviving European
Since manuscripts are subject to deterioration
or their samples written
manuscripts underwent in the Middle
Europe, and in Ancient Russia
new texts were rewritten
Century to a kind of destruction:
handwritten books were made,